Les premières entreprises à avoir publié leur rapport CSRD ont des conseils précieux à nous donner. La CSRD n’est pas qu’un exercice réglementaire, c’est une vraie transformation qui repense l’impact business et la performance durable.
Dans ce guide, vous allez apprendre de l’expérience de la SNCF, Voltalia, Qonto et Auchan, et de l’expertise de François Gemenne (co-auteur du 6ème rapport du GIEC) et Julien Denormandie (ancien ministre et CIO de Sweep).
La première étape pour réaliser votre reporting CSRD est de comprendre quels indicateurs sont vraiment importants (“matériel”) pour votre entreprise.
C’est là qu’intervient l’analyse de double matérialité, où l’on évalue la matérialité d’impact (comment l’entreprise affecte les personnes et la planète) et la matérialité financière (comment les enjeux de développement durable affectent l’entreprise).
Les entreprises qui ont déjà réalisé leur reporting CSRD sont claires sur ce sujet : la double matérialité détermine tout ce qui suit : les données à collecter, la priorisation des ressources, etc.
“ Si vous ne maîtrisez pas bien la double matérialité, vous risquez de perdre du temps sur des données non pertinentes et de manquer les vrais risques et opportunités.”
Voltalia, acteur international des énergies renouvelables, montre comment une évaluation claire de la double matérialité peut guider à la fois l’investissement et la gestion des risques.
“Sweep nous aide énormément pour la conformité CSRD, notamment sur l’analyse de double matérialité. La plateforme nous permet d’identifier nos IROs les plus significatifs et repérer nos enjeux matériels.”
Voltalia utilise la matérialité non pas comme une tâche de reporting mais comme un outil de prise de décision stratégique.
En pratique
Sweep vous aide à réaliser votre évaluation de double matérialité de manière efficace et transparente. La plateforme vous guide pour :
La CSRD nécessite une collaboration bien au-delà de l’équipe RSE. Les premiers retours d’expérience sont clairs : pour réussir son reporting CSRD, il faut un modèle de gouvernance qui répartit les responsabilités du conseil d’administration jusqu’aux équipes opérationnelles.
Définir des rôles précis, mettre en place des comités de pilotage et structurer les circuits de validation fluidifient le reporting. Car les données de durabilité touchent toute l’entreprise : finance, RH, achats, etc. La coordination est essentielle.
“Pour la CSRD, vous avez besoin de la finance pour évaluer l’impact business, du contrôle interne pour garantir la qualité des données, des RH pour les aspects sociaux, des achats pour la supply chain, et de la direction pour donner de la crédibilité à l’ensemble.”
La fintech française a décidé de réaliser un reporting CSRD volontaire. Elle s’est appuyée sur la CSRD pour structurer sa stratégie ESG, et mieux visualiser ses IROs. Un des principaux challenges mis en avant par Federica Del Fiume, ESG Manager chez Qonto, est la gouvernance : “Sweep aide beaucoup à comprendre la réglementation et à collecter les données nécessaires. Néanmoins, il y a aussi un travail en amont à réaliser. Un conseil que je peux donner, c’est de créer un comité de pilotage CSRD mensuel, et des points réguliers avec les data owners.”
Auchan a intégré la supervision ESG directement dans sa structure de gouvernance.
« Le Comité ESG & Éthique de notre conseil examine les progrès sur le climat, la chaîne d’approvisionnement et l’impact social chaque trimestre. Les managers RSE de chaque pays traduisent les politiques du groupe en action locale, en se concentrant sur des enjeux tels que le gaspillage alimentaire, l’emballage durable et l’engagement communautaire. »
Le Code de Conduite Fournisseurs de l’entreprise assure que les attentes de développement durable se répercutent dans tout son réseau mondial.
En pratique
Sweep centralise la gouvernance de durabilité. Avec notre plateforme :
La force de la CSRD, c’est son approche data-driven. Mais sans KPI et objectifs clairs, les données ne servent à rien. Les entreprises qui s’en sortent le mieux sont celles qui se fixent des objectifs mesurables, alignés sur leur stratégie business.
“Ne communiquez pas seulement votre impact environnemental. Montrez comment vous allez l’améliorer. Un rapport CSRD crédible a besoin d’objectifs clairs, d’étapes mesurables et d’un plan de transition qui prouve votre engagement.”
Voltalia publie chaque année des indicateurs de performance détaillés pour prouver ses progrès :
Cette approche basée sur les trajectoires démontre transparence et engagement, renforçant la confiance des investisseurs et régulateurs.
En pratique
Sweep automatise le suivi des KPI et la gestion de la performance à travers toutes les catégories ESRS.
Les entreprises qui ont déjà publié leur rapport CSRD le confirment : l’engagement fournisseurs est crucial pour collecter les données.
La CSRD oblige les entreprises à gérer les impacts sur toute leur chaîne de valeur. Il faut donc comprendre les fournisseurs, leurs pratiques et niveaux de maturité sur le sujet.
Maîtriser sa chaîne d’approvisionnement est aussi un excellent moyen d’identifier les risques associés, notamment les potentielles ruptures d’un maillon de la chaîne qui aurait un impact direct sur votre revenu.
“Les entreprises identifient bien leurs principaux risques business. Mais l’essentiel, c’est de voir comment ces risques interagissent et se renforcent mutuellement. Ils peuvent être influencés par des risques externes dans la supply chain, et c’est souvent là que se situe le vrai problème.”
Les achats de la SNCF représentent deux tiers de son empreinte carbone. L’engagement des fournisseurs dans la réduction des émissions, et dans la collaboration sur le reporting CSRD, est donc essentiel.
Pour les nouveaux fournisseurs : la durabilité compte pour 25% de la notation de ses appels d’offres fournisseurs (5% minimum pour la décarbonation et 20% RSE).
Pour les fournisseurs actuels : plutôt que d’exclure les moins matures, la SNCF a choisi de les accompagner dans leur transformation (notamment en utilisant Sweep pour les embarquer dans la collecte de données).
“Notre objectif, c’est d’avoir des fournisseurs résilients, qui se saisissent de ces sujets, car cela signifie qu’ils seront à nos côtés affronter les évolutions à venir et nous accompagner sur le long terme.”
En pratique
Le module Supply Chain de Sweep vous aide à piloter l’engagement de votre chaîne de valeur depuis une plateforme unique :
“Le module supply chain de Sweep nous permet de collecter facilement les données de nos fournisseurs pour affiner notre mesure d’empreinte carbone.”
Le succès de la CSRD dépend de l’engagement du top management. Reporter sur la durabilité touche aux états financiers, aux relations investisseurs, à la résilience business et à la planification stratégique. Des domaines pilotés par la direction.
Le soutien de la direction permet de garantir la crédibilité et une bonne allocation de ressources. De même, se préparer tôt à l’audit vous évitera d’avoir de perdre du temps et de l’énergie à l’approche de la date d’envoi du rapport CSRD.
Voltalia s’est préparée tôt, avec différentes phases d’audit : « Nous avons mené notre premier audit ESG interne en 2024, nous viserons une assurance externe limitée en 2025, et une assurance raisonnable d’ici 2028. »
Cette approche progressive permet d’identifier les gaps de processus avant le début des audits externes formels.
En pratique
Sweep simplifie la préparation à l’audit avec des fonctionnalités de contrôle et validation intégrées.
En intégrant l’audit dans les processus quotidiens, Sweep vous aide à avoir confiance en vos données de durabilité bien avant la première vérification externe.
Si votre entreprise est concernée par la CSRD, appliquez les 5 conseils donnés dans ce guide :
Sweep vous aide à le faire. Si vous souhaitez en savoir plus, discutez avec un de nos experts.
